Jugé dans une des rares affaires de “tourisme sexuel” à aboutir, Thierry Darantière est accusé d’avoir violé 66 enfants au Sri Lanka, en Tunisie et en Egypte. Directeur d’une maison de retraite, ce “French doctor” autoproclamé infligeait viols et sévices à des garçons devant caméra. La bande-son de ses vidéos ? “Les Enfoirés”.
“(…) 66 jeunes victimes ont été identifiées au Sri Lanka, en Tunisie et en Egypte. Cet ancien directeur d’une maison de retraite du Pecq (Yvelines) a filmé et photographié ces scènes (…). Les faits ont été commis entre 2002 et 2011, alors que l’accusé s’envolait régulièrement au Sri Lanka, dévasté par le tsunami, afin d’assurer des missions humanitaires pour le compte d’une association bretonne. Il s’est aussi rendu en Tunisie ou en Egypte. Toujours sous la fausse bannière d’ONG. (…) Une couverture, selon les enquêteurs, pour approcher et être mis en relation avec de jeunes enfants dans les pays qu’il visitait. “Sous couvert d’humanitaire, des pédophiles profitent de l’implantation des ONG sur place pour approcher des enfants”, explique à la cour la commissaire de police affectée à l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), en charge des investigations (…).”
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“(…) Entre deux voyages, le pseudo “French Doctor”, comme il aimait se raconter à ses collègues, a besoin d’assouvir son fantasme. Il se repasse, “trois, quatre fois par semaine” les images des ébats qu’il a immortalisés sur sa caméra numérique. Plus le temps avance, plus la déviance sexuelle de l’accusé s’affermit, actes de torture à l’appui. Au point que la nausée envahit la cour d’assises quand le président décrit, à défaut de les montrer pour préserver les jurés, les images des orgies filmées par l’accusé. Des vidéos qui durent 45, 60, 70 minutes. Avec en fond sonore, la musique des “Enfoirés”. (…)”
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