David Franco Portolés était l’une des 11 personnes arrêtées le 8 avril 2015, accusé d’appartenir à la cellule djihadiste qui a cherché à commettre un attenta à Terrassa, en Catalogne. La police catalan, après des infiltrations et des mois de recherche, a affirmé que le groupe projetait de décapiter un otage et de placer des bombes dans les institutions catalanes, les commissariats et une bibliothèque juive de Barcelone. Seuls trois des personnes arrêtées lors de l’opération ont été libérées, sous le coup d’accusations d’appartenance à l’ Etat islamique, et d’organisation d’actes terroristes dans la capitale catalane.
Parmi ceux qui ont été libérés se trouve David Franco, qui, après la conversion à l’ islam, a pris le nom d’Ibrahim Portolés. Le converti a depuis essayé de rester à l’écart des polémiques, mais ce matin, il a voté et servi comme assesseur dans un bureau de vote de Terrassa (Catalogne).
Ibrahim remplit sa fonction en portant les vêtements qu’ils ont commencé à utiliser quand il s’est converti à l’islam.
Portolés a été arrêté début avril 2015 dans l’appartement de la rue Doctor Aymerich i Gilaberto, dans le quartier de Ca n’Anglada, qu’il partage avec sa femme Tahira. Il a 26 ans et parle arabe avec difficulté. Le couple a travaillé dans différents emplois, “y compris dans un McDonalds”, et ils se sont réfugiés dans l’ islam depuis quelques années.. Le jour où ils ont arrêté Portolés a été arrêté, sa femme Tahira a déclaré à El País que “la seule chose dont il peut être accusé est d’avoir regardé des vidéos de l’Etat islamique”.
Le converti a toujours défendu l’innocence de ses compagnons, y compris ceux qui sont toujours en prison. Portolés a rencontré le chef de la cellule djihadiste présumé, Antonio Sáez (“Ali”), à Sabadell. Les deux sont convertis et fréquentent la mosquée de Terrassa. Portolés affirme qu’il ne l’a jamais rencontré pour planifier des attentats, mais pour discuter de l’Islam. L’accusé de terrorisme a toujours affirmé : ” Je ne suis ni un terroriste ni un espion…”. […]
Traduction Fdesouche
El País