Pendant le Ramadan, attendez-vous à galérer pour choper un Uber. De nombreux chauffeurs présents sur l’application mobile arrêtent leur service autour de 21h30 pour rompre le jeûne.
Céline n’est pas vraiment branchée football. Ce soir, la France joue et la jeune femme préfère rendre visite à des amis. Dans le Uber qui l’y emmène, le chauffeur lui glisse qu’il est « préférable de rentrer avant la fin du match » si elle compte repasser par l’app :
« Je pensais que c’était à cause de l’Euro, mais pas que. Il m’a expliqué que pendant le Ramadan, il y avait beaucoup moins de chauffeurs disponibles. »
Dans la même soirée, un second conducteur confirme l’info à Céline. « Et effectivement, sur la carte de l’application, il y avait très peu de voitures disponibles dans mon périmètre autour de 22h30. » Une pénurie de chauffeurs Uber pendant le Ramadan ? L’entreprise s’étonne même que personne n’en ai parlé plus tôt :
« C’est un vrai phénomène de société ! »
(…)
Résultat : des prix plus élevés pour les usagers. En effet, Uber fait grimper les tarifs en cas de forte affluence ou de pénurie de véhicules. Ainsi le tarif de la course de Céline a presque été multiplié par deux ce fameux soir de match. A Mehdi d’ajouter :
« La situation profite en tout cas aux chauffeurs qui ne font pas le Ramadan. Il y a plus de travail et c’est mieux payé. Je comprend que ça donne envie de charbonner ! »
Merci à cathyB