Trois hommes se sont introduits, le 21 juin dernier, dans le réfectoire de l’école Sidi Brahim située dans un quartier populaire de Grenoble. Si, fort heureusement, les enfants n’y étaient plus, cette irruption pose la question de la sécurité aux abords de l’établissement.
L’affaire remonte au 21 juin dernier. Il est aux alentours de 14h. Les enfants viennent de quitter la cantine pour regagner leur classe, à l’école élémentaire Sidi Brahim, à Grenoble.
Quelques minutes plus tard à peine, un homme ensanglanté, au visage tuméfié fait irruption dans cette cantine, située à l’extérieur de l’école et donnant directement accès à la rue.
Multiples questions
Il est poursuivi par deux individus, qui viennent vraisemblablement de l’agresser et qui entendent bien poursuivre leur tâche. Ces derniers, ne le trouvant pas, vont violenter les agents municipaux, arracher le téléphone de l’un d’eux qui tentait d’appeler la police, avant de menacer “de brûler la cantine” si personne ne les aide à trouver leur victime.
Ils vont finalement abandonner leur recherche et quitter les lieux. L’homme ensanglanté était quant à lui parvenu à s’enfuir en passant par une passerelle au-dessus de la voie ferrée.
Certes, aucun enfant n’était présent ni aucun agent municipal blessé mais cet incident pose de multiples questions.
Que se serait-il passé si les trois hommes s’étaient introduits dans le réfectoire 15 minutes avant, alors que les élèves y étaient encore? Comment ont-ils pu aussi facilement faire irruption dans une cantine scolaire? Pourquoi le dispositif de sécurité, mis en place devant l’école avec de trois à cinq policiers municipaux présents à chaque entrée et sortie de classe, ne pourrait-il pas également être installé pour les complexes périscolaires?
Merci à Gargamax125