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Extraits:

Je rentre alors chez l’opticien […]. Il est 10h30, le magasin est vide. Tout de suite, la personne qui me reçoit soupire à haute voix fréquemment. Je n’y prête pas attention, je demande poliment un devis pour deux paires (normale et solaire). Il me répond tout d’abord à haute voix mais je lui demande de le faire sur papier. Il me demande pourquoi et je lui réponds que c’est pour y penser à tête reposée. Il me dit qu’il a l’habitude de le faire que pour des organismes comme le CPAS. Il veut bien le faire quand même, il me demande mes préférences, etc. Je le sens gêné mais je ne dis rien.

Il me tend alors le devis pour une paire solaire et je lui demande aussi celui pour la paire normale car il semble l’avoir oublié. C’est alors qu’il rouspète à voix haute. À ce moment, je lui demande calmement si je le gêne ou s’il veut que je parte. Deux clientes viennent de rentrer dans le magasin. Tout à coup, il s’énerve et crie “Oui ! Dehors, sortez !”

Je suis très surpris, ça ne m’est jamais arrivé. Je lui demande pourquoi. Il répond “que je suis un grand con, de toute façon”. Abasourdi par des propos aussi agressifs, je lui demande de s’expliquer, qu’aurais-je fais pour subir un tel traitement, pourquoi je serais un “con”. Il dit alors “c’est sûrement parce que vous venez d’ailleurs”. […]

Je suis sorti du magasin complétement choqué. Je n’en revenais pas. Cette personne est remplie de mépris et de haine. Sur une simple présomption, fausse d’ailleurs, il discrimine sans gêne avec un comportement nauséabond.

Source

Merci à Breizh-Cola

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