Comme chaque année depuis quinze ans, la mairie de Paris a organisé, lundi 4 juillet, une nuit du ramadan, pour célébrer la fin du jeûne des musulmans. Mais cette fois, la fête s’est tenue dans une grande discrétion.
Il s’agit d’un concert et d’un buffet, organisé un peu avant l’Aïd el-Fitr, la fin officielle du ramadan. D’après la mairie de Paris, environ 300 invités étaient présents, en majorité des Tunisiens et des Algériens.(…)
Pas de publicité pour cet événement. Aucune mention sur l’agenda des élus, ni sur les réseaux sociaux où la communication de la mairie est pourtant abondante… Contrairement aux années précédentes, où l’inscription était possible via le site de la mairie, il fallait cette fois être invité de façon individuelle (sauf pour les agents de la ville, avertis par affichage ou par un e-mail de service).
La mairie justifie cette discrétion et le nombre moindre d’invités (environ 500 l’an dernier) par des raisons de sécurité suite aux attentats et de restriction budgétaire. Contrairement à ce que proclame l’un des principaux détracteurs de la nuit du ramadan, le SIEL, microparti rattaché au Front national, le budget cette année n’était pas de 100 000 euros.
Il s’agissait, selon la mairie, de 20.500 euros, soit moins qu’hier (l’an dernier, les services municipaux parlaient de 30.000 euros), et peut-être plus que demain : « Ce n’est pas le genre d’événement qui est destiné à être fêté en grande pompe, a fortiori avec des budgets contraints », explique le service de presse. […]
Le Monde
Merci à cathyB