Sur le Brexit, Pierre Moscovici regrette que le camp du “remain” n’ait pas été plus actif. L’Europe semble trop lointaine. Selon lui, il faut relancer le projet européen “montrer que l’Europe peut être protectrice de ses citoyens mais aussi de ses frontières“.
Il fustige le référendum “qui a tendance à désigner des populations ou des politiques comme bouc émissaires”. Face au propositions de Marine Le Pen il affirme que “les Français ne veulent pas du Frexit”.
Mais, pour lui, les effets du Brexit seront négatifs pour les eurosceptiques, à cause des conséquences économiques, mais aussi politiques: “personne n’avait de plan B, Boris Johnson a jeté l’éponge, Nigel Farage aussi, alors qu’il reste député européen, ce qui est scandaleux“.
A propos des élections autrichiennes, réorganisées en Octobre, il ne croit pas à une victoire de l’extrême droite. “Il y a aura un sursaut des démocrates pour dire non au populisme“, soutient-il.