Extraits de l’interview de François Hollande du 14 juillet.
« Nous ne sommes pas dans un temps de campagne électorale», a indiqué François Hollande qui prendra la décision d’une éventuelle nouvelle candidature à la fin de l’année. Il laisse toutefois quelques indices: « Je ne désespère pas de convaincre» les Français, a-t-il dit. Ajoutant : « Je dois protéger la maison France qui est fragile, qui peut se lézarder».
« L’idée majeure qui m’anime qui pourrait justifier d’aller devant les Français c’est de faire en sorte que le pays puisse être maître de son destin», a-t-il complété, en mettant en garde sur la dégradation « de la cohésion sociale, nationale et culturelle» du pays et « la dislocation républicaine» qui guette.
Aux électeurs frontistes, il dit qu’ils « font fausse route». « L’enjeu de 2017 sera beaucoup plus important que celui de 2012», a-t-il poursuivi. « Ce qui nous menace c’est une atteinte grave à la démocratie» a lâché le chef de l’Etat.
« Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes, mais je ne me laisserai pas intimider par les menaces », a-t-il conclu, promettant de faire « en sorte que le pays puisse avoir confiance en lui ».