Pour Alexandre Mendel, auteur de “La France djihadiste”, la France ne réagit pas suffisamment face aux terroristes islamiques.
«On mène la guerre, mais on a peur d’être condamné par la Cour européenne des droits de l’homme. Ca ne sert absolument à rien. Il faut des méthodes de guerre. On sait où ces gens habitent , mais on n’ose pas aller dans leurs appartements, fermer leurs mosquées. Au lieu de ça on les fait signer des chartes républicaines les engageant à arrêter de prôner le djihad. Ils ont un temps d’avance énorme sur nous, parce que des gens avec des méthodes simples, profitent d’un Etat très faible pour réaliser des attentats extrêmement meurtriers. Le vrai problème c’est qu’il y a un islam radical qui concerne 15 000 personne au minimum en France et qui est prêt à passer à l’action, seul ou accompagné.
Non seulement aujourd’hui la France est blessée dans sa chair, mais elle est blessé également dans ce qu’elle représente, ses forces armées. Comment se fait-il que dans un pays en état de guerre des imams dont on sait qu’ils prêchent le djihad sont toujours en liberté ? On ne répond pas fermement aux actions terroristes. Puisqu’on est en état de guerre, faisons la guerre et on pensera ensuite à la Cour européenne des droits de l’homme. Il faut mettre en prison des imams, aller d’appartement en appartement, d’immeuble en immeuble, de salle de prière en salle de prière, arrêter ceux dont on connaît les identités et les sympathies pour le djihad. Je pense que ce qui s’est passé à Nice n’est qu’un hors-d’œuvre de ce qui va se passer à la rentrée. La force de Daesh est de viser symboliquement les choses qui vont mettre la France en guerre civile.”