Selon une enquête Ifop pour Le Figaro, 67 % des personnes interrogées au lendemain de l’attentat de Nice n’accordent pas leur confiance au président et à son gouvernement pour faire face et lutter efficacement contre le terrorisme.
Le dévissage de l’exécutif sur cette question brûlante est d’autant plus net que les quatre baromètres précédents de l’Ifop, réalisés entre les 8 janvier 2015 et 5 janvier 2016, avaient situé cette confiance entre 49 % et 51 %. En six mois, le pouvoir a donc perdu seize points de confiance. Si un Français sur deux estime la France en guerre, 81 % des sondés sont également prêts à accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de leurs libertés.