Le Parquet de Poitiers, siège du Pôle d’instruction criminelle, a communiqué sur la découverte des quatre cadavres entre le 22 mai et le 19 juillet, dans le centre-ville niortais.
François Thévenot, procureur de la République adjoint du Tribunal de grande instance de Poitiers, a tenu une conférence de presse, en début d’après-midi, en présence d’Emmanuelle Sabourault, vice-procureur en charge du “dossier” et du commissaire Eric Dubuis, chef de l’antenne de la police judiciaire de Poitiers/La Rochelle qui a eu cette confidence : “Nous sommes aguerris. Mais c’est un dossier parmi les sordides et les plus violents que nous ayons eu à traiter.”
> Victime n°1 : Le 22 mai, le corps mutilé d’un homme de 45 ans est découvert nu et mutilé dans la baignoire de l’appartement de la rue Jean Migault, à Niort. Une des personnes mises en cause s’était dénoncée auprès du commissariat de Nantes.
Les enquêteurs estiment que la mort remontait à la veille de la découverte. Cinq personnes sont interpellées dans la foulée dans le milieu des marginaux et mis en examen du chef d’homicide volontaire aggravé par la commission d’actes de tortures ou de barbarie.
> Victime n°2 : le 22 juin, le corps d’un homme de 49 ans est découvert dans le jardin d’un pavillon, rue de la Poterne, dans le centre-ville de Niort.
Il s’agit du locataire de l’appartement de la rue Jean Migault. Il n’avait plus donné de signe de vie depuis le 24 avril et était activement recherché.L’autopsie révèle des actes de torture ou de barbarie. Deux des cinq mis en cause sont mis en examen.
> Victime n°3 : ce même 22 juin, un second corps, celui d’un jeune homme de 19 ans, est découvert au même endroit.
L’autopsie révèle des actes de tortures ou de barbarie. Quatre des cinq mis en cause sont mis en examen.
> Victime n°4 : le 19 juillet, un corps en état de putréfaction avancé a été découvert dans un squat de la rue Basse. Il n’a, pour l’heure, pas formellement été identifié. Mais l’autopsie révèle une “mort d’origine criminelle.”
Il pourrait s’agir d’un marginal, qui n’avait plus donné de nouvelles depuis le 11 avril. Son curateur avait alerté le commissariat de Niort…
La nouvelle République