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La Commission européenne a décidé d’accorder 11 millions d’euros supplémentaires à la Grèce et à l’Italie pour améliorer les conditions d’accueil des migrants. Une aide d’urgence qui vient s’ajouter aux 353 millions d’euros déjà accordés depuis début 2015. En Grèce, plus de 7 millions seront consacrés aux centres d’accueil et d’enregistrement. Sur les îles, où vivent près de plus de 8 800 réfugiés et migrants pour 7 400 places, les conditions de vie restent très difficiles.


Les containers du hotspot de Chios sont alignés en plein soleil. Ce centre d’accueil et d’enregistrement était un centre fermé, mais après manifestations et incidents, il est désormais ouvert.
« Dans ma section, la section A, il n’y a pas d’eau. Si je dois me doucher, je dois descendre avec mon savon. Si c’était l’hiver, qu’est-ce que je ferais ?, témoigne Ala’a, un Syrien de 22 ans, qui habite dans la partie haute du camp depuis 2 mois. Si je dis que c’est OK, c’est un mensonge. C’est normal pour nous, car nous sommes des réfugiés, pas encore des humains. Le mot réfugié n’est pas égal au mot humain. Quand je serai humain dans un autre pays, peut-être qu’ils me traiteront comme un être humain. »
D’autres camps ont été créés en ville, à Chios, où se trouvent plusieurs Organisations non gouvernementales. Ici, la nourriture est meilleure, mais les conditions restent très précaires.
« Nous n’avons pas de traducteur à l’hôpital, nous n’avons pas de traducteurs au commissariat. Quand on va à l’hôpital, ils nous disent d’attendre et d’attendre », explique un Syrien de 18 ans.
Une partie des financements devront justement être consacrés à l’amélioration des services de santé.
[…] RFI

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