Cela fait presque trois ans maintenant que familles et squatteurs plus ou moins organisés se succèdent à cette adresse, au grand dam de son propriétaire, M. Bardou. Cette maison, il l’a héritée de sa mère en novembre 2013 et comptait bien la revendre.
M. Bardou n’est pas en colère mais il est atteint, «victime d’une situation qu’(il) n’a pas créé». Comme si cela ne suffisait pas, Véolia lui réclame 26 000 € de factures d’eau. Une somme colossale qu’il ne peut régler puisqu’il «a versé jusqu’au dernier centime des droits de succession». Il regrette «ne pas avoir la jouissance d’un bien qui lui coûte une fortune» et s’avoue confronté à «une absence totale de solution».
Face à cette situation, il a engagé un avocat pour contester les factures, et, désœuvré, songe à se faire justice lui-même et aller déloger le(s) occupant(s) manu militari. […] La Dépêche du Midi