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Muhaydin Mire avait blessé deux personnes et tenté d’en décapiter une autre en décembre 2015 à la station Leytonstone à Londres. En prononçant sa peine, le juge Nicholas Hilliard a affirmé que tout en souffrant, au moment des faits, de schizophrénie de type paranoïaque, Muhaydin Mire avait été motivé par le conflit en Syrie. « C’était une tentative de tuer une personne innocente pour des motifs idéologiques en lui coupant la gorge à la vue de tous pour avoir un impact maximal », a déclaré le juge.

La sentence est tombée. Muhaydin Mire, âgé de 30 ans, reconnu coupable de tentative de meurtre par décapitation dans le métro londonien, a été condamné ce lundi à la prison à vie, avec un minimum incompressible de huit ans et demi. L’homme, né en Somalie, avait été reconnu coupable début juin par un jury du tribunal londonien de l’Old Bailey de tentative de décapitation inspirée de l’attaque mortelle perpétrée contre le soldat Lee Rigby en 2013, une attaque qualifiée de « terroriste » par les autorités.
Le 5 décembre 2015, le jeune homme avait blessé deux personnes, dont une grièvement, à l’entrée de la station de métro de Leytonstone, dans l’est de Londres, deux jours après les premières frappes aériennes britanniques visant le groupe État islamique (EI) en Syrie. La principale victime, un homme de 56 ans, présentait une entaille de douze centimètres de long à la nuque qui avait nécessité une opération de cinq heures.
« C’est pour mes frères syriens. Je vais faire couler votre sang », a dit Muhaydin Mire au moment de l’agression, qualifiée de terroriste par les autorités, avait indiqué le procureur Jonathan Rees pendant son procès. Son téléphone portable contenait un document sur les frappes de la coalition internationale en Syrie et en Irak, ainsi que des images du soldat Lee Rigby, sauvagement assassiné à Londres en mai 2013, et d’otages de l’EI prises avant leur décapitation, a aussi expliqué le procureur aux jurés. […] Le Point
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