Douleur infinie et stupeur totale. Rima Ferrag est encore en état de choc. Cette habitante du bâtiment n°1 de l’allée d’Haarlem à Vandœuvre a beau passer et repasser dans sa tête le film de la nuit de samedi à dimanche, elle ne comprend pas comment cela a pu se terminer dans le sang et les larmes.
Elle devait héberger pour la nuit sa sœur, Ismhane B., 39 ans, et ses trois enfants, âgés de 2 à 14 ans, qui habitent dans l’immeuble voisin. Afin de préparer un voyage en famille en Algérie, leur pays d’origine, dans une dizaine de jours. La soirée s’est déroulée normalement. Jusqu’aux environs d’une heure du matin.
Aissa B., son beau-frère, le mari d’Ismhane, s’est présenté à la porte du logement. « Il avait l’air un peu triste. Ma sœur lui a demandé ce qui se passait et il a répondu qu’il ne se sentait pas très bien. Elle lui a proposé de rentrer avec lui dans leur appartement mais il n’a pas voulu. Il a dit bonne nuit et il est parti », raconte Rima Ferrag.
Suite à cet épisode, sa sœur s’est inquiétée et a rappelé son mari. Il a alors été convenu qu’elle retourne finir la nuit avec lui. Elle est donc repartie chez elle, dans l’immeuble d’à côté, avec son fils de 2 ans.
« Une dizaine de minutes plus tard, son mari, Aissa, a sonné chez moi. Il avait son fils de 2 ans dans les bras. Il me l’a donné. Il m’a dit : prends-le, je viens de tuer ta soeur. Puis il est parti », relate Rima Ferrag. Celle-ci se précipite alors, avec son époux, chez sa sœur, au 7e étage du 3 allée d’Haarlem.[…]
« Je n’y comprends rien. Mon beau-frère était quelqu’un de très gentil. »
Mariés depuis 16 ans, la victime et son meurtrier présumé avaient quitté l’Algérie pour s’installer à Vandoeuvre avec leurs trois enfants il y a deux ans. Tous leurs voisins de palier décrivent un couple poli et sans histoire. En apparence en tout cas.
Placé en garde à vue, le mari au couteau a, lui, justifié son geste par une crise de jalousie. Il aurait eu l’impression que sa femme lui était infidèle.
L’article complet sur l’estrepublicain.fr
Merci à