“Avant, quand je rentrais dans l’immeuble, on me demandait simplement où j’allais et on me laissait passer, explique un propriétaire. Aujourd’hui, on me harcèle. Et je peux vous dire qu’on n’a pas vraiment envie de protester parce qu’ils nous accueillent avec des kalachs.”
Un règlement de comptes a fait un mort, le mois dernier, dans la cité. Les trafiquants se sentent-ils menacés ? Ont-ils, du coup, décidé de renforcer leurs contrôles? “Ce qui est sûr, explique un syndic, c’est que vous ne pouvez pas faire cent mètres dans la cité sans vous faire remarquer.”
La préfecture de police a évidemment conscience du problème. Et elle intervient régulièrement dans le cadre d’opérations spectaculaires qui font parfois quelques dommages collatéraux, des portes “d’honnêtes citoyens” étant défoncées.
Merci à Jesse James