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La nation sera la grande question de l’élection présidentielle de 2017. A rebours de la célèbre thèse de Francis Fukuyama, qui prédisait « la fin de l’histoire », nous sommes entrés dans une phase tragique de l’histoire, émaillée d’attentats terroristes islamistes, d’une crise des réfugiés et d’un risque de dislocation de l’Europe.

Face à ces menaces inédites, face à ces menaces majeures, nous avons plus que jamais besoin de la nation. La France a plus que jamais besoin de s’affirmer en tant que nation.
S’affirmer en tant que nation, c’est tout d’abord poser clairement les règles de la nationalité. Le gouvernement de François Hollande et Manuel Valls a perdu un temps précieux ces derniers mois à débattre de la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux. Cette discussion est purement théorique. Elle n’a aucune portée pratique. Car, en réalité, la place des terroristes est en prison, avec les peines les plus longues possibles. Peu importe qu’on leur maintienne ou qu’on leur retire une nationalité qu’ils méprisent de toute façon. Cela n’aura aucun impact.
Inverser la logique d’acquisition
Ce faux débat cache le vrai débat qui est, en revanche, que nous soyons vigilants et stricts sur les conditions d’acquisition de la nationalité française. La solution que je propose est de passer au droit du sang. Car c’est bien la logique d’acquisition de la nationalité qu’il faut inverser. La présomption doit être que la naissance sur le sol français n’induit pas l’acquisition de la nationalité.

(…) Le Monde

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