Pour faire la guerre, encore faut-il vouloir la gagner, remarque Gilles Platret, maire LR de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Pour l’élu local, cette guerre qui est celle d’une génération nécessite de réapprendre la vertu du patriotisme, loin des atermoiements de l’actuelle majorité socialiste.
Ce n’est donc en rien à la République de faire ses preuves vis-à-vis de l’islam. C’est à l’islam de faire ses preuves vis-à-vis de la République. Cette dernière ne doit pas organiser l’islam, elle doit en contrôler les excès.
La haine de la France, que des décennies de renoncement ont encouragée, n’est pas une fatalité. Elle peut être éradiquée. Il faut pour cela une seule chose, qu’il appartient à chacun de cultiver et de répandre : le courage du patriotisme.
A voir les atermoiements du gouvernement, une question ne cesse en effet de nous tarauder: nous donnons-nous les moyens de gagner cette guerre? On peut en douter pour deux bonnes raisons. D’abord parce que le pouvoir en place semble avoir peur lui-même de la guerre. Ensuite parce qu’une fraction – minoritaire mais influente – des élites françaises feint de ne pas avoir compris que la guerre qui vient d’éclater sera l’affaire de toute une génération. […]
Toute chance de succès dans une guerre repose sur un postulat absolu : l’envie furieuse de la gagner. A la guerre, le hasard a naturellement sa place. Mais il ne peut remplacer ni le courage ni le patriotisme. La Nation tout entière doit donc se constituer en tant que telle. […]
Or, c’est au moment où il faudrait galvaniser le peuple français, le fortifier par tous moyens, faire à nouveau de lui ce peuple de citoyens-soldats qui détrôna les puissants, que le président de la République et le gouvernement s’acharnent à tout faire pour affaiblir la population. Ils ne semblent obsédés que par une seule chose: préparer l’opinion à leurs revers futurs. […]
Car c’est là l’un des plus graves reproches qu’il faut adresser à nos gouvernants. Le retour de la question de l’organisation de l’islam dans le débat public est le triste signe que les priorités n’ont pas été saisies. Ou plutôt qu’elles ont parfaitement été saisies sur le plan électoral. Le pas de deux de MM. Hollande et Valls sur la thématique «comment aider l’islam à financer de nouvelles mosquées» masque mal la manœuvre électoraliste. […]
La haine de la France, que des décennies de renoncement ont encouragée, n’est pas une fatalité. Elle peut être éradiquée. Il faut pour cela une seule chose, qu’il appartient à chacun de cultiver et de répandre : le courage du patriotisme.
Merci à la fraternité des garçons ivres