Invitée de BFMTV et RMC, l’ancienne ministre et candidate à la primaire écologiste Cécile Duflot est revenue sur sa déclaration d’engagement pour 2017 et son programme politique. Elle assume sa part de responsabilité dans le quinquennat de François Hollande. Elle est également revenue sur la polémique sur le port du burkini.
Alors que la polémique autour du port du burkini se poursuit, Cécile Duflot estime quant à elle que la religion est trop présente dans l’expression publique de la classe politique.
“Qu’on nous foute la paix un peu avec la religion, et qu’on respecte la liberté des uns des autres de vivre leur foi. Qu’on arrête de taper sur les musulmans de ce pays, ça évitera d’attiser les tensions.”
La candidate à la présidence de la République a par ailleurs estimé que le “vrai enjeu” était “la liberté des femmes de choisir” de porter ou non le burkini, et critiqué les élus qui l’interdisent sur les plages de leur commune.
“Je suis la première déçue d’avoir participé à l’aventure de 2012 qui finit là où elle est aujourd’hui. Mais je suis partie, et j’ai réussi des choses comme l’encadrement des loyers“ a estimé la députée de Paris.
Aujourd’hui, fini le soutien à François Hollande. Alors que le président estime qu’il n’a “pas eu de bol” avec la courbe du chômage, Cécile Duflot attaque. “Ce n’est pas une question de chance. Le chômage c’est une question de décision et de volonté. On peut le décider” estime l’élue EELV qui veut pour cela engager “une transition écologique” et inscrire la “République écologique” dans l’article 1 de la Constitution.