Karim Ben Ali, qui se cache derrière 18 autres noms et est reconnu comme un “danger pour l’ordre public”, reste introuvable. Pour l’Office des étrangers, il est un “danger pour l’ordre public” et son retour en Algérie après quasiment 25 ans est “toujours une priorité”. La police et la justice désespèrent avec Karim Ben Ali, comme l’explique Het Nieuwsblad.
“Le problème est qu’il s’est montré très inventif avec son identité depuis le début des années 90. Ben Ali se cache derrière 18 autres noms. Pour savoir dans quel pays on doit le renvoyer, on doit être certain de sa nationalité“, précise Freddy Roosemont, le directeur de l’Office des étrangers.
Il y a deux semaines, deux policières avaient été blessées à la machette par un Algérien dans le centre de Charleroi. L’assaillant était connu des services de police et avait été expulsé à deux reprises.
Karim Ben Ali est un client bien plus “sérieux”. Son dossier est aussi long que le Danube: vols, infractions relatives aux drogues, pratiques frauduleuses… En 2000 et 2010, il avait été respectivement condamné à 19 et 37 mois de prison. Sa dernière peine de prison remonte à 2013: 18 mois. Tout au long de ces années, il a reçu l’ordre de quitter la Belgique à sept reprises. La dernière fois, c’était le 16 juillet dernier où il avait été reconnu sur des images tirées des caméras de surveillance.
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