CCIF – Quand l’ancien porte parole règle ses comptes avec l’association (extraits):
Des militants contre l “islamophobie” accusent le CCIF d avoir récupéré leur action:
Merci beaucoup à Joseph.Melenchon 😉
En pointe dans la polémique sur les burkinis, le Collectif contre l’islamophobie en France est sur tous les fronts. D’où vient cette association controversée pour ses méthodes et ses accointances?
[…] L’association affirme ne recevoir aucun financement étranger, et se financer uniquement grâce à des dons privés. Elle a cependant reçu en 2013 une subvention de la Commission européenne. En 2012, le CCIF a reçu également 35.000 euros de la part de l’Open Society, la fondation du milliardaire Georges Soros, pour mettre en œuvre une campagne controversée, qui avait finalement été retirée par la RATP.[…]
En novembre 2003, en plein débat sur l’interdiction du voile à l’école, le journaliste Claude Imbert prononce cette phrase sur LCI: «Il faut être honnête. Moi, je suis islamophobe, ça ne me gêne pas de le dire.» C’en est trop pour Samy Debah, professeur d’histoire, qui, avec une poignée de militants, décide de fonder le Comité contre l’islamophobie en France. L’association qui ne se veut pas confessionnelle, prétend lutter contre «tous les actes ou propos s’attaquant à une personne reliée de manière réelle ou supposée à la religion musulmane». Avec un slogan: «l’islamophobie n’est pas une opinion, c’est un délit». Une définition très large qui permet d’englober des combats aussi vastes que l’agression de femmes voilées ou la lutte pour l’abrogation des lois de 2004 et de 2010 sur le foulard et la burqa jugées «islamophobes».
Ces dernières années, le CCIF s’est retrouvé au premier plan dans de nombreuses affaires médiatiques touchant à l’islam: les émeutes de Trappes (le CCIF considérait que le début des émeutes avait été provoqué par une «bavure» policière), l’affaire du «pain au chocolat» lancée par Jean-François Copé (Marwan Muhammad, porte-parole du collectif, avait alors réagi en distribuant des viennoiseries devant une gare), ou encore, l‘affaire Baby Loup. Marwan Muhammad s’était aussi publiquement indigné des caricatures du prophète dans Charlie Hebdo et avait même lancé un pastiche «Charlot Hebdo». […]
Merci à oxoxo