Signaler des élèves – ou des « collègues » – que l’on soupçonne d’être en voie de radicalisation : cette tâche, dévolue aux personnels éducatifs depuis l’automne 2014, n’a cessé de faire débat ; d’opposer, dans les salles de profs comme sur les réseaux sociaux, ceux qui y voient une forme de délation à ceux qui se reconnaissent, peu ou prou, dans cette mission.
Et pourtant, rien que pour le premier trimestre de l’année 2015-2016, 617 jeunes ont fait l’objet de tels signalements – contre 857 pour l’année 2014-2015. […]
Le Monde
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