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L’avocate qui représente la ville de Nice déplore la décision du Conseil d’État d’empêcher les arrêtés anti-burkini pris dans une trentaine de communes françaises.
La polémique continue, malgré la décision du Conseil d’État qui fait office de jurisprudence. L’avocate de la ville de Nice a défendu mercredi l’arrêté «anti-burkini» de la municipalité en assurant qu’il y avait « déjà » eu dans la commune « des troubles à l’ordre public », allant jusqu’à évoquer « une population […] presque au bord de la guerre civile ».


«Selon l’ordonnance du Conseil d’État, un arrêté comme celui de Nice peut être pris s’il y a un risque avéré de trouble à l’ordre public», a exposé Me Pauline de Faÿ, avocate au barreau de Paris, représentant la municipalité devant le tribunal administratif de Nice. «En l’espèce, non seulement il y a un risque avéré, mais il y a même déjà des troubles à l’ordre public», a-t-elle ajouté.
Assignée en justice, tout comme Nice, par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Collectif contre l’islamophobie (CCIF), la ville de Menton a aussi argué devant le tribunal niçois d’un contexte particulier pour justifier son arrêté à l’audience mercredi. Son avocat, Me Fabrice Barbaro, a cité les sentiments racistes qui se développent dans une partie de la population de cette ville frontalière face à l’afflux de migrants africains, très nombreux dans la ville voisine Vintimille,en Italie. […] Le Point

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