Réfugié syrien, Saad démarre une nouvelle vie en Allemagne : « Je dois y arriver »
[…] Il aura fallu plus d’un an à Saad pour obtenir son statut de réfugié et un passeport pour voyager. Sans ces précieux sésames, impossible de vraiment commencer cette nouvelle vie tant désirée. « Le Job center est devenu comme ma deuxième maison », rigole-t-il. Ce fameux « Job center » ou « Agentur Für Arbeit » est l’équivalent du pôle emploi à la française, mais avec des missions sociales élargies. C’est par là que transitent les aides financières (399 euros par mois) ou aides au logement (400 euros de loyer mensuel financé) accordées aux réfugiés. « L’Allemagne est généreuse avec nous, j’en ai conscience », avoue Saad.
Sans ces nouveaux papiers, impossible de s’inscrire au cours d’intégration permettant aux réfugiés d’apprendre intensivement la langue. Difficile aussi de convaincre un propriétaire de signer un contrat de location. A force de persuasion, Saad a réussi à décrocher début août un beau trois pièces au centre de Mannheim, où il vit en colocation avec un ami. […]
Le Monde