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En dépit de la décision du Conseil d’Etat suspendant un arrêté comparable, le tribunal administratif de Bastia a rejeté, mardi 6 septembre, la requête en référé de la Ligue des droits de l’homme (LDH) demandant la suspension de l’arrêté « anti-burkini » pris par le maire de Sisco (Haute-Corse) au lendemain d’une rixe à la mi-août.

Dans sa décision rendue mardi, le tribunal administratif de Bastia, se référant à la récente décision du Conseil d’Etat suspendant un arrêté comparable, estime néanmoins qu’« en l’espèce, compte tenu des récents événements du 13 août 2016, de leur retentissement et du fait que l’émotion n’est pas retombée, la présence sur une plage de Sisco d’une femme portant un costume de bain de la nature de ceux visés » serait « de nature à générer des risques avérés d’atteinte à l’ordre public qu’il appartient au maire de prévenir ». Il rejette ainsi la requête de la LDH.

« C’est un soulagement pour moi et ma population, et même, je crois, pour toute la Corse <:em>», a réagi le maire de Sisco, Ange-Pierre Vivoni. Notant que « beaucoup d’élus et de Siscais étaient présents pour me soutenir », il s’est dit satisfait que le tribunal administratif ait «donné raison à un élu». «Tout le monde parlait du burkini, moi j’ai jamais parlé de burkini», a-t-il précisé. […]

Les trois frères marocains de Furiani ont été reconnus par le parquet de Bastia comme étant à l’origine des incidents qui avaient nécessité l’intervention de cent gendarmes et policiers pour ramener le calme.

Le procureur de la République avait tenu à exclure une quelconque radicalisation et avait précisé que la rixe n’avait pas été déclenchée par une photo d’une musulmane se baignant en burkini. Cinq hommes doivent être jugés le 15 septembre devant

Le Monde

Merci à Grand Blanc et Asimov

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