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Le vice-président du Front national se désolidarise des propos tenus par Robert Ménard et juge que «la France ce n’est pas une couleur de peau».


«Je laisse à Ménard la responsabilité de ses propos. Il n’est pas au FN, il est maire de Béziers», tranche ce mardi matin Louis Aliot, invité d’iTélé. Le vice-président du FN était appelé à réagir aux propos tenus par Robert Ménard la veille sur LCI. Affirmant que l’une des classes de sa ville était composée en cette rentrée à «91% de musulmans», l’ancien journaliste a jugé «qu’être Français c’est aussi, comme le disait le général de Gaulle, être européen, blanc et catholique, bien sûr». Une vision qui n’est visiblement pas partagée par tous au sein du parti de Marine Le Pen.
«Il est maire de Béziers. Je l’ai écouté et il a cité une autre phrase, du général de Gaulle. Moi je suis un peu en opposition avec ces phrases-là parce que la France ce n’est pas que ça», indique le vice-président du FN. «Lui qui est un enfant de l’empire, il devrait quand même, au-delà de la phrase raciste ou dans tous les cas racialiste du général de Gaulle, y ajouter ce que nous sommes. C’est-à-dire un pays avec des DOM-TOM, tout l’outre-mer qui est avec nous, les harkis… Tous ces gens-là font partie de la communauté nationale», poursuit Louis Aliot. Et le compagnon de Marine Le Pen de livrer sa propre vision de la France: «La France ce n’est pas une couleur de peau, c’est à la fois un état d’esprit, l’amour de son pays, et aussi la conscience que l’on est prêt à mourir pour elle. Je préfère, moi, des gens, même de couleur, et qui sont tombés pour la France ou qui tomberont si malheureusement il y avait une guerre, que des gens blancs qui n’ont que de la haine pour leur pays».
(…) Le Figaro

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