Fdesouche

Lancée à l’été 2014, cette structure implantée à Aulnay-sous-Bois aura fonctionné moins d’un an. Dans un livre publié jeudi, Julien Revial, qui a participé à ce projet soutenu par les pouvoirs publics, raconte l’envers du décor.
C’est un livre qui risque d’embarrasser le ministère de l’Intérieur. Ce jeudi, Julien Revial, un étudiant de 24 ans, publie Cellule de déradicalisation. Chronique d’une désillusion* dans lequel il raconte les mois mouvementés qu’il a passés au sein d’une structure de déradicalisation ouverte à l’été 2014, en Seine-Saint-Denis. Surexposition aux médias, manque d’argent, souffrances des familles… Sous la forme d’un journal de bord, l’ancien «coordinateur administratif» de cette cellule énumère les dysfonctionnements de cette association, pourtant appuyée par les autorités.

(…) En attendant, l’étudiant continue de s’interroger, notamment sur le profil de Sonia Imloul. Comment se fait-il que les autorités lui aient laissé les rênes de ce projet? Celle qui se présentait tantôt comme juriste, psychologue ou policière en fonction des circonstances, avait déjà fait l’objet de plaintes dans ses expériences antérieures de responsable associative, rapporte-t-il. Avec le recul, le jeune homme a quand même l’impression d’avoir aidé des familles tout en ayant le sentiment d’un immense gâchis. «C’est pour ça que j’ai écrit ce livre. Je voulais mettre en lumière l’envers du décor. Montrer que la politique de prévention de la radicalisation est beaucoup moins opérationnelle qu’on ne le pense». Aujourd’hui, il poursuit ses études et n’est plus en contact avec Sonia Imloul.

Le Figaro

Fdesouche sur les réseaux sociaux