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Les faits se déroulent le dernier week-end d’août et reflètent le quotidien des Calaisiens : un barrage sur l’autoroute en pleine nuit, une voiture qui percute un arbre, la peur, la fuite et le ras-le-bol qui s’intensifie.

« On subit ça tous les jours, on n’est plus chez nous. C’est tous les jours la guerre civile. »

Difficile de garder son calme quand le fiston «a failli y laisser sa peau», fustige le Calaisien Laurent Magnier. «Ce n’est pas une agression, c’est une tentative d’assassinat».

« Mon fils partait travailler au tunnel, raconte le Calaisien. Je lui ai dis de ne pas prendre l’autoroute et de récupérer l’embranchement au niveau de Jardiland. Mais il est tombé sur un barrage.»

Sur ce court trajet autoroutier, le jeune homme n’a pas eu de chance et s’est retrouvé sur un barrage installé par des migrants. «Une centaine d’individus sont arrivés, certains avec des barres de fer», explique Laurent Magnier.

Le bilan matériel est conséquent : le pare-brise de la voiture est défoncé suite au choc, une roue du véhicule a été crevée… Les frais de réparation sont trop élevés pour que l’assurance prenne les dégâts en charge. « Je suis allé à la mairie de Calais et on m’a dit que je pouvais être indemnisé de 550 euros au maximum. » Un montant insuffisant pour des réparations qui s’étalent sur 2 000 euros.

Le mal-être des Calaisiens se traduit de différentes manières, selon la sensibilité de chacun. Mais le manque de patience se ressent un peu plus chaque jour auprès de la population.

Nord Littoral

Merci à Bobbynette

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