Quatre communes des Alpes-Maritimes ont pris depuis avril des arrêtés pour interdire la consommation de chicha sur certaines places publiques. Une mesure à visée sanitaire ou sécuritaire?
Carros, Villeneuve-Loubet, Antibes, Vence… Depuis le mois d’avril, certaines villes d’Alpes-Maritimes ont pris des arrêtés visant à interdire la consommation de narguilé (ou chicha) dans des zones délimitées, en plus des lieux publics où elle est déjà prohibée depuis 2008. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que cette pratique de tabagisme s’est largement démocratisée ces dernières années en Europe et aux Etats-Unis.
Selon Nice-Matin, la dernière commune en date à avoir adopté un arrêté interdisant l’usage du narguilé est Vence, au nord de Cagnes-sur-Mer. Si la municipalité a validé son arrêté en juin, il ne serait “réellement” entré en vigueur qu’au mois de septembre, indique le quotidien local. Le maire Loïc Dombreval annonce dans son texte vouloir “prévenir les désordres et nuisances portant atteinte au bon ordre, à la sûreté, à la tranquillité et à la salubrité publique dans certains secteurs de la ville”. Il pointe du doigt des “plaintes d’usagers de la voie publique”, qui dénoncent, dit-il, “la multiplication de personnes qui fument le narguilé (ou chicha) dans les espaces publics”.
Sont visés par cette interdiction le centre historique, le stade et deux places de Vence. L’arrêté précise également que tout fumeur contrevenant à cette injonction pourra se voir adresser une amende de 17 euros.
(…) L’Express