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Laurence Rossignol a lancé une campagne ministérielle contre le sexisme. La philosophe Bérénice Levet décrypte l’idéologie du «genre» qui refuse de s’attaquer à la vraie menace qui pèse sur les femmes, l’islamisme.
Le ministère du droit des femmes vient de lancer une campagne ministérielle contre le sexisme, spécialement contre le «sexisme ordinaire», appuyée sur un sondage aux chiffres alarmants: 40 % des femmes assurent avoir été victimes d’une humiliation ou injustice liée à leur sexe ?
L’initiative ministérielle est un indice supplémentaire, s’il en fallait, de ce que la Présidence Hollande se sera exténuée jusqu’au bout dans des batailles soit vaines soit destructrices – comme dans le cas de l’école où, sous couvert de refondation, il ne s’agit rien de moins que de parachever sa transformation en centre d’animation, ou du mariage, institution qui a été vidée de toute signification: consacrer l’amour entre deux êtres n’était pas sa fonction.
Or, le pays réclame des actions qui ne devraient souffrir aucun délai, et ce, spécialement dans le domaine dont Madame Rossignol a la responsabilité. Les femmes deviennent un véritable enjeu de la guerre que l’islamisme mène avec détermination contre notre civilisation.

Si régression de l’égalité entre les sexes et patriarcat il y a en France, cet état de fait est lié exclusivement à l’importation des mœurs musulmanes, et non à je ne sais quelle survivance du passé.

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Plutôt que d’exhiber des chiffres qui disent tout et rien, je voudrais que l’on reconnaisse une fois pour toutes que si régression de l’égalité entre les sexes il y a en France, si domination et patriarcat il y a dans notre pays, cet état de fait est lié exclusivement à l’importation, sur notre sol, des mœurs musulmanes, et non à je ne sais quelle survivance du passé.
Plutôt que de divertir la nation avec la mobilisation de «people» contre le sexisme ordinaire et la distribution de badge estampillé «Sexisme, pas notre genre», le gouvernement devrait porter le fer là où s’exerce une véritable domination masculine, en commençant par les territoires perdus de la République, ces enclaves ayant fait sécession d’avec nos mœurs, nos lois, nos principes, dont l’égalité des sexes, vivant sous l’autorité et la règle d’un islam radical. Les femmes qui se dressent vaillamment contre leur assujettissement, s’y retrouvent bien seules.
Il est vrai que cela suppose un courage qui n’est pas notre fort. Autant il est aisé de mobiliser contre le mâle blanc hétérosexuel de plus de cinquante ans, autant il est inenvisageable de réunir Julie Gayet ou Axel Kahn, pour ne citer que deux des parrains de l’opération de Madame Rossignol, contre la mise sous tutelle des femmes par l’islamisme. J’aimerais les voir aux côtés de Nadia Remadna, la présidente de la Brigade des mères à Sevran par exemple. […] Le Figaro

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