Deux abattoirs clandestins ont été découverts hier dans l’Oise, l’un avec une soixantaine de moutons, alors que les musulmans célèbrent l’Aïd el-Adha, selon la préfecture.
“A Cauffry, une soixantaine de moutons vivants ont été trouvés et à Montataire, ce sont cinq carcasses et un sac avec des abats qui ont été découverts”, a indiqué un porte-parole de la préfecture de l’AFP aujourd’hui. Il n’a eu aucune garde à vue et une enquête a été ouverte, a-t-on précisé de même source. La préfecture de l’Oise a rappelé qu’il existait deux abattoirs agréés dans le département, un permanent à Formerie et un temporaire à Creil.
L’Aïd el-Adha (fête du sacrifice) ou Aïd el-Kébir (grande fête) commémore la soumission à Dieu d’Abraham, prêt à immoler son fils, auquel fut in extremis substitué un mouton. D’où le rite qui consiste à sacrifier une “bête de troupeau” partagée avec ses proches et les pauvres lors de cette fête qui est aussi un temps de bénédiction et de prière.
Lundi, des gendarmes avaient découvert un abattoir clandestin et une cinquantaine de moutons à Vieux-Berquin (Nord), entre Lille et Dunkerque. Le même jour, c’est à Lantosque, dans les Alpes-Maritimes, que les gendarmes avaient dénombré entre de 100 à 150 moutons dans un abattoir clandestin chez un éleveur de l’arrière-pays niçois. L’abattage d’un animal dans des conditions illicites est puni de six mois d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende.
Le Figaro