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Le Conseil national a donné un tour de vis à l’encontre des étrangers, mercredi. Ils devront notamment parler une langue nationale.

Seuls les étrangers bien intégrés doivent pouvoir rester durablement en Suisse. Alors que le Conseil fédéral voulait utiliser à la fois la carotte et le bâton pour améliorer l’intégration, le National veut surtout sévir. Il a durci mercredi la réforme proposée par le gouvernement avant de l’adopter par 113 voix contre 65. Le dossier retourne à la Chambre des cantons. Le feu vert de la Chambre du peuple n’était pas acquis car sa commission préparatoire recommandait d’enterrer la réforme.
Le National était déjà entré en matière en 2014, mais il avait renvoyé le projet au Conseil fédéral pour qu’il revoie sa copie à la lumière de l’initiative contre l’immigration de masse et d’autres souhaits du Parlement.
Les nouveaux tours de vis proposés par le gouvernement n’ont pas tout à fait suffi à la Chambre du peuple. La majorité n’est toutefois pas allée aussi loin que sa commission et la gauche a fini par souscrire en grinçant des dents à la réforme. L’UDC pour qui l’intégration est une affaire privée n’en a jamais voulu et l’a rejetée.
Pour être considérés comme intégrés, les migrants devront se faire comprendre dans une langue nationale, respecter la sécurité et l’ordre publics, les valeurs de la constitution comme l’égalité entre hommes et femmes, ainsi que participer à la vie économique ou acquérir une formation.
(…) TdG.ch

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