Les communes suédoises qui refusaient d’accueillir les réfugiés ont dû ouvrir leurs portes aux personnes ayant obtenu un permis de séjour. L’État a instauré un système de quotas, tout en augmentant considérablement son aide financière.
Jusqu’à cette année, une douzaine de communes suédoises faisaient de la résistance en refusant d’accueillir des migrants. Si elles ne pouvaient pas s’opposer à l’ouverture d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile sur leur territoire, elles pouvaient s’abstenir de fournir des logements à ceux d’entre eux ayant fini par obtenir un permis de séjour. Depuis le 1er mars, ce n’est plus possible.
Un afflux de réfugiés sans précédent
Adoptée par le Parlement à la fin de 2015, une loi oblige désormais chacune des 290 communes du pays à prendre part à l’effort national en vue d’accueillir les réfugiés entrés sur le territoire ces dernières années.
2015 a été marquée par l’arrivée record de 163 000 demandeurs d’asile (deux fois plus qu’en 2014), pour un total de 9,8 millions de Suédois. Seule, au sein de l’Union européenne, la Hongrie a hébergé plus de nouveaux arrivants que ce pays, au prorata de la population. […]
La Croix