15/09/16
La thèse d’une attaque anti-musulmane s’éloignait aujourd’hui après l’incident dont a été victime ce week-end à Manhattan une touriste britannique en hijab. Selon de nouvelles informations fournies par la police new-yorkaise, la touriste britannique, attaquée sur la Cinquième Avenue samedi soir par un homme qui a mis le feu à sa manche, n’a vraisemblablement pas été ciblée en raison de sa tenue, contrairement aux soupçons initiaux.
Deux autres attaques similaires ont en effet été signalées dans le même quartier central de Manhattan samedi soir, a indiqué le NYPD dans un communiqué, sans que les femmes prises pour cible ne portent de signe distinctif musulman. L’enquête se poursuit cependant, et aucun suspect n’a encore été arrêté.
Le Conseil des relations islamo-américaines avait très vite réagi à l’incident contre la touriste britannique, en s’alarmant de la recrudescence des actes anti-musulmans aux Etats-Unis.
(…) Le Figaro
13/09/16
L’attaque a eu lieu samedi soir devant une boutique de luxe de la 5e Avenue à New York. Un homme qui a tenté de mettre le feu aux vêtements d’une Britannique musulmane portant le hijab dans le quartier de Midtown. La jeune femme, âgée de 35 ans, a indiqué qu’elle se promenait lorsqu’elle a tout d’un coup senti le bras de sa chemise en feu.
La police n’a donné aucun autre détail sur l’incident mardi, indiquant simplement qu’elle poursuivait son enquête au titre des attaques potentiellement racistes. (…) Selon la branche new-yorkaise du Conseil des relations islamo-américaines, qui est en contact avec la victime et lui apporte une assistance juridique c’est «une preuve supplémentaire que les musulmans sont de plus en plus vulnérables, dans un contexte politique particulièrement hostile», entretenu par une série d’attentats commis par des musulmans radicalisés aux Etats-Unis et en Europe. «Même dans des endroits comme New York, l’une des villes les plus (ethniquement) mélangées des Etats Unis, on assiste à une augmentation du sentiment anti-musulman», a ainsi estimé Zainab Chaudry.
(…) Le Parisien