Guillaume, un jeune lyonnais est un hébergeur par intermittence, adepte d’Airbnb. Début septembre, il attend la venue d’une femme de la région parisienne et de son ami. « J’avais loué pour une semaine. Cette voyageuse était un nouveau membre, mais le profil était validé par la plateforme et la réservation payée ». Sarah est charmante, son copain aussi. Ils racontent qu’ils ont de la famille dans le coin et viennent passer des vacances à Lyon. Ils doivent restituer les clés le dimanche suivant. Le jour dit, Guillaume se heurtera à une porte close. En fin d’après-midi, sa voyageuse lui envoie un SMS : elle est à l’hôpital parce qu’elle s’est fait agresser « par un type qui rôdait dans les parties communes ».
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Guet-apens ou client pervers ?
Le 3 septembre, elle a donné rendez-vous à un client recruté par un site de petites annonces d’escort. Son mac est caché dans une pièce voisine. Le type arrive, paie, consomme mais réclame un surplus « répugnant », selon les dires de la jeune femme. Elle refuse, mais le client s’énerve. C’est là qu’intervient le mac qui vire sans ménagement le malotru.
En sang, gazé et sonné, ce dernier a été entendu par les policiers de la brigade des mœurs. Réfugié originaire d’Afghanistan, il a évoqué un guet-apens.
Merci à Lacordedupendu
