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Perturbés par le dispositif des forces de l’ordre autour de la rocade portuaire, les migrants posent des barrages de plus en plus loin sur l’A16. Ils gagnent désormais la région d’Audruicq. Des habitants, entre colère et peur, témoignent. La nuit de mercredi à jeudi, particulièrement agitée, les a terrifiés.

« J’ai vécu la pire nuit depuis que je suis arrivée ici. Je ne dors plus, je tremble de peur, j’en ai encore pleuré ce matin… » Céline a acheté une maison il y a deux mois impasse Becquet à Offekerque. Son habitation se trouve à quelques mètres de l’A16, proche de la voie dans le sens Dunkerque-Calais. Le lieu est devenu, depuis cet été, un point de rendez-vous pour des migrants candidats à la Grande-Bretagne, aux méthodes ultra-dangereuses pour monter à bord d’un camion : la pose de barrages enflammés. « On les entend crier, courir lorsque la police arrive, on sent les gaz lacrymogènes. Mon fils de 3 ans a peur. Les migrants arrachent les poteaux de ma clôture pour les jeter sur l’A16 », poursuit, éreintée, la jeune femme.
[…] « Le matin, il n’y a plus personne » […] « La nuit, ce sont des bagarres permanentes, témoigne un couple de Guempois […] On se sent en insécurité totale, notre fils ne veut plus dormir seul. » […] Sur plusieurs kilomètres, l’obscurité totale et de nombreux sous-bois offrent aux migrants des cachettes idéales. Des allées sont formées à travers les buissons pour accéder à l’A16, où des arbres ont été taillés. Au sol, des branches coupées sont prêtes pour la nuit suivante. […] La Voix du Nord

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