17/09/2016
Les agresseurs des retraitées ont été condamnés à des peines allant de 25 à 30 ans de prison.
Frappée, bâillonnée, Maria Préto, 82 ans, était morte asphyxiée après un quart d’heure d’agonie. Son amie, Yvette Jalabert, 75 ans, particulièrement vulnérable elle aussi, avait été frappée et dépouillée de ses bijoux.
Trente ans de réclusion contre Ramzi Ben Faiza, 33 ans, sous le coup d’un mandat d’arrêt alors qu’il est toujours en fuite.
Trente ans contre Racim Belkhiria, 34 ans, ancien prisonnier de Monastir, qui avait profité de l’incendie de cette prison tunisienne pour s’enfuir en 2011, lors du Printemps arabe.
Et vingt-cinq ans à l’encontre de Mouadh Gasmi, 30 ans.
L’avocat général Maud Marty avait demandé une peine de trente ans de réclusion contre l’ensemble des accusés. L’accusation a été en grande partie suivie, notamment en ce qui concerne la période de sûreté des deux tiers et l’interdiction définitive du territoire français.
Nice Matin
Merci à Bobbynette
12/09/2016
En 2012 à Juan-les-Pins, trois Tunisiens avaient agressé à leur domicile deux retraitées pour les voler. Brutalisées, l’une est décédée, l’autre est traumatisée. Le procès s’ouvre lundi matin devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes. Un quatrième homme, un Marocain de 28 ans, est renvoyé ce matin devant la justice pour répondre du délit de “recel”.
Le 21 septembre 2012, vers 17h, une nièce converse au téléphone avec sa tante de 82 ans, Maria Cristina Prieto quand elle perçoit, dans le combiné, l’arrivée d’un homme. Elle entend très vite des hurlements et le bruit sourd de la chute d’un corps. Aucun doute. Il est arrivé malheur à sa tante dans le studio qu’elle occupe rue Dulys à Juan-les-Pins.
A l’arrivée de la police, Yvette, en état de choc, le visage ensanglanté, les accueille. Elle est l’amie de Maria Prieto qui, elle, bâillonnée avec un ruban adhésif, gît sans vie. Des bijoux et un sac à main ont disparu mais les voleurs ont abandonné dans leur fuite un sachet plastique. Le butin paraît dérisoire au regard du drame: 165 euros et quelques bijoux en or.[…]
Le 30 septembre, l’enquête s’accélère avec les confidences d’un proche des auteurs présumés. Début 2013, les enquêteurs ont suffisamment d’indices pour procéder à une série d’interpellations.
R.B., 34 ans, Tunisien sans profession, s’est évadé de la prison de Monastir, en janvier 2011, au moment de la révolution tunisienne. Il sera interpellé en avril 2013 en Italie dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue. Il a laissé ses empreintes dans le studio de la rue Dulys. Il est écroué tout comme M.G., 30 ans.
La PJ cherche en vain R.B., 33 ans, mais ce dernier a vraisemblablement pris la fuite pour la Libye. Il est, depuis, sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Il serait également recherché par les autorités tunisiennes pour répondre d’un crime. Il sera jugé par défaut. […]
Merci à Bobbynette