VIDÉOS. Contrairement à nombre de ses militants et à Éric Zemmour, la candidate du FN considère cette religion comme compatible avec la République.
Dans son discours de clôture des Estivales de Fréjus, Marine Le Pen a critiqué les méfaits de la mondialisation, parlé des agriculteurs, des policiers, des commerçants, des « espèces exterminées », et du droit des femmes. Mais ce dimanche à Fréjus, la présidente du Front national, qui avait été la première à mettre les mots « islamisme radical » sur les attentats de Charlie, n’a pas prononcé une seule fois les mots « islam » ou « islamisme », comme l’ont fait les cadres du parti lors des différentes tables rondes sur l’immigration ou le terrorisme.
Le fondamentalisme islamique éludé
Si les candidats Les Républicains à la primaire réclament l’internement des fichés S ou le contrôle du culte musulman par l’État, la question du fondamentalisme islamique est éludée par la présidente du Front national. Cette dernière se contente de l’évoquer de manière implicite par l’angle du souverainisme, de la laïcité et de l’égalité des sexes. Pour elle, la perte de contrôle de nos frontières entraîne une « immigration massive bouleversant tous les acquis de la laïcité, de la libération des femmes et du pacte républicain ». […]
Il faut dire que sur l’islam, les militants du FN semblent plus sensibles au discours musclé d’Éric Zemmour qu’à celui, beaucoup plus policé, de Marine Le Pen.
Islam : les cadres du FN répondent à Éric Zemmour par LePoint
Le Point