19/09/2016
Le hacker Ulcan donne l’identité d’un auteur
Dimanche soir, les deux auteurs du “swatting” qui a entraîné le déclenchement d’une fausse alerte en plein Paris samedi se sont exprimés auprès de nos confrères de L’Obs. Le swatting consiste en un canular téléphonique faisant croire à un grave un incident afin de mobiliser les forces spéciales, pour rien.
Se vantant de leur “exploit”, en se réclamant du très controversé hacker franco-israélien Ulcan (Grégory Chelli de son vrai nom), les deux jeunes garçons de 16 et 17 ans expliquaient ne pas craindre la police: “On n’est pas traçables, on utilise des serveurs cryptés. On est à moins de deux heures de Paris, on n’a pas peur de la police”, disaient-ils.
Sauf que le sulfureux Ulcan ne l’a pas entendu ainsi: il a contacté lundi matin la rédaction de nos confrères de l’Est républicain, pour leur dire qu’il avait identifié les deux jeunes garçons. L’un d’eux s’appelle Dylan, assure-t-il, avant de donner plus de détails dans un autre post.
2 adolescents ont revendiqué la fausse alerte attentat à Paris samedi. Ils se sont vantés d’avoir réussi un “swatting”, une pratique controversée et illégale qui consiste à faire envoyer la police chez quelqu’un sous un faux prétexte.
Un adolescent de 16 ans, soupçonné d’être à l’origine de la fausse alerte qui a provoqué samedi à Paris une vaste opération antiterroriste, a été arrêté lundi 19 septembre. Il a été placé en garde à vue selon des sources proches de l’enquête. Celui-ci a été interpellé dans le département de la Marne en début d’après-midi Un deuxième adolescent est toujours recherché par les services de police.
Les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne privilégient la thèse d’un acte malveillant qui serait l’œuvre de hackers. L’hebdomadaire “L’Obs” avait publié dimanche soir sur son site un entretien avec deux jeunes revendiquant le coup de fil à l’origine de la fausse alerte. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour “dénonciation de crime imaginaire” et “divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse”.
17/09/2016
#Paris > Un canular est à l’origine de l’intervention antiterroriste dans le 1er arrondissement de Paris (@itele)
— iTELE (@itele) 17 septembre 2016
Paris 1er – Fin de l’intervention des forces de l’ordre – Levée de doute effectuée, aucun danger à signaler — Préfecture de police (@prefpolice) 17 septembre 2016
Une opération antiterroriste a eu lieu samedi après-midi dans le quartier très fréquenté des Halles, à Paris, avant d’être levée peu après. Il n’y a “aucun danger à signaler”, selon la préfecture de police. Plusieurs médias français avaient rapporté une possible fusillade, qui aurait éclaté vers 16 heures à proximité de l’église Saint Leu Saint Gilles, située au 92, rue Saint Denis. La préfecture de police avait confirmé une intervention des forces de l’ordre et une alerte attentat a été lancée par l’application mobile SAIP du gouvernement. Après seulement 30 minutes d’intervention, la préfecture annonçait déjà la fin de l’intervention. RTS
L’application Saip de @Place_Beauvau indique une “alerte attentat” dans une église du 1er arrondissement de #Paris pic.twitter.com/oevVru9ltP — iTELE (@itele) 17 septembre 2016
Prise d’otage dans une église à #Chatelet, Eglise Saint Marcel, confirmée par un syndicat de Police. @RMCinfo #Paris — Pauline (@PaulineBaduel) 17 septembre 2016
Policiers casqués, armés et équipés, en attente d’une intervention. Étienne Marcel#Paris #France #Otages — Jean Pierre Duthion (@halona) 17 septembre 2016
Potentielle prise d’otage à Etienne Marcel selon la police…quartier bouclé – mouvement de panique @ParisMatchpic.twitter.com/3rnkrKoL5v — Méliné Ristiguian (@meliristi) 17 septembre 2016
L’application d’alerte du gouvernement français (SAIP) a envoyé à 16h14 ce samedi une alerte attentat concernant le quartier commerçant de Châtelet à Paris. Une prise d’otage dans une église située rue Saint-Denis y est en cours.
Selon les premières informations confiées à la presse française par un syndicat de police, il s’agit de l’église Saint-Marcel et non Saint-Leu comme cité précédemment. RTL.be