Rachid Abou Houdeyfa s’est inscrit à un diplôme universitaire Religions, droit et vie sociale. “Il donne l’impression de rentrer dans le rang”, révèle Libération.
Rachid Abou Houdeyfa va suivre une formation de 120 heures jusqu’en février dans une faculté de droit et de sciences politiques. Dans l’oeil du cyclone après ses propos polémiques sur internet – c’est lui qui avait déconseillé aux enfants d’écouter de la musique sous peine de se transformer en cochons -, l’homme tente de se racheter une conduite auprès de l’état français.
Le prédicateur à la formation religieuse très sommaire tente de se “désalafiser”, pour reprendre l’expression utilisée par Libération, qui révèle l’information. Une attitude hautement symbolique.
L’homme a manifestement été repris en main. “Au moment de la polémique, je lui ai téléphoné et je l’ai rencontré”, reconnaît Mohamed Zaïdouni, président du conseil régional du culte musulman (CRCM) de la région Bretagne et secrétaire général du Rassemblement des musulmans de France (RMF).
Menacé par l’EI, “il a eu très peur”
Très actif sur les réseaux sociaux, Houdeyfa bénéficie d’une audience très large. Sa parole est donc un enjeu important. Sa volonté de tendre vers un islam moins rigoureux est presque considérée comme une aubaine.
Houdeyfa est aujourd’hui beaucoup moins actif sur la Toile. Il est même devenu l’une des cibles de l’Etat Islamique, qui a émis une fatwa à son encontre, le considérant comme un apostat. “Houdeyfa a eu très peur. Il a une famille, des enfants. Quand vous êtes sur une liste de Daech, vous n’en sortez plus”, explique une source à Libération.
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