Barack Obama a mis en garde mardi, lors de son dernier discours à la tribune de l’ONU, contre la montée en puissance d’un «nationalisme agressif» et d’un «populisme grossier» à travers le monde.
Le président américain a également appelé à poursuivre les efforts diplomatiques en Syrie en dépit des revers, martelant qu’il n’existait pas de solution « militaire » au conflit. « En Syrie, où il n’y aura pas in fine de victoire militaire, nous allons devoir poursuivre le difficile travail de la diplomatie qui vise à mettre fin à la violence et à apporter de l’aide à ceux qui en ont besoin », a-t-il déclaré au moment où le fragile cessez-le-feu sur le terrain a volé en éclats.
Concernant l’accord sur le climat, signé en décembre 2015 à Paris, Barack Obama a exhorté les pays signataires de l’accord de Paris sur le climat à le mettre en oeuvre dès que possible pour ne pas laisser ces questions aux générations suivantes. « Si nous n’agissons pas vigoureusement, nous aurons à payer le prix de migrations massives, de villes submergées, de personnes déplacées, de réserves alimentaires qui fondent et de conflits générés par le désespoir », a-t-il déclaré. « Il doit y avoir un sens de l’urgence dans la mise en oeuvre de l’accord et dans l’aide aux pays les plus pauvres pour qu’ils aillent au-delà des forces d’énergie destructives. »
Le Point