L’ultradroite existe, elle a même de nombreux visages et une multitude d’adresses Internet.
[…] Dans la Fachosphère, paru mercredi, on découvre les grandes familles de ce marigot disparate mais très actif. Une faune suffisamment influente pour enflammer la Toile et faire, par exemple, d’un simple fait divers une polémique nationale aux relents racistes. Ou pour mener de vastes cabales ordurières et éhontément mensongères contre (au hasard) Christiane Taubira ou Najat Vallaud-Belkacem.
Des propagandistes sans foi ni loi, volontiers complotistes, dont la force de frappe virale est avérée. Et dont certaines grilles de lectures – par exemple celle du «grand remplacement» – dépassent désormais les frontières des groupuscules qui les véhiculent habituellement. Cathos intégristes, nazillon exilé, illuminés traditionnalistes en tous genres, c’est une France rance qui s’exprime sur ces canaux. […]
Marine Le Pen […] la présidente du parti d’extrême droite est surtout le principal réceptacle électoral de cette haine déversée en ligne. […]
Libération