Une ancienne travailleuse humanitaire britannique va épouser un réfugié syrien plus jeune. Ils sont tombés amoureux dans la jungle de Calais.
Sarah Gayton, 41 ans, de Chiswick, dans l’ouest de Londres, a quitté son emploi cinq jours après avoir rencontré Hamoude Kahlil, un étudiant en droit qui avait fui la ville d’Alep, en Syrie, en 2014.
Elle est revenue faire du bénévolat dans le camp français et se marieront dans quelques mois.
La consultante en gestion a rencontré M. Kahlil lorsqu’elle faisait du bénévolat dans le port de Calais en 2015 en aidant un organisme de bienfaisance à livrer des colis alimentaires.
Le couple, qui insiste sur le fait qu’ils sont réellement amoureux, a travaillé à L’Auberge des migrants.
M. Kahlil a aidé en tant que traducteur dans les camps.
Prenant la parole dans le Sunday Times, Mlle Gayton a dit qu’elle n’était certainement pas à Calais en quête d’amour et condamne les propos, d’un autre volontaire, qui circulent sur Facebook, disant que « les femmes britanniques se sont portées volontaires au camp de Calais dans le but d’avoir des relations sexuelles avec les migrants. »
«Je sais que j’ai rencontré quelqu’un de gentil, attentionné, un homme merveilleux il y a un an et je suis heureuse. »
Selon leurs médias sociaux, le couple vit maintenant à Chiswick, à l’ouest de Londres.
M. Kahlil est entré au Royaume-Uni illégalement à l’arrière d’un camion.
Selon le Sunday Times, il a été autorisé à rester pendant cinq ans et le couple est en train de planifier son mariage.
(merci à Snakejack)
