Paris, l’an dernier, Nice cet été, après chaque attentat des centaines de victimes sont à indemniser. Des indemnisations payées grâce à une taxe prélevée sur chaque contrat d’assurance habitation ou voiture. 86 millions de contrats et 370 millions d’euros de recette annuelle, désormais insuffisants. Alors, de 4,3 euros par contrat, la taxe attentat pourrait passer à 6,5 euros l’année prochaine. Une augmentation qui rapporterait 190 millions d’euros supplémentaires.
Stéphane Gicquel de la fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents explique qu’en “2015-2016, on a eu autant de demandes d’indemnisation qu’en trente ans d’existence du fonds. On est sur des centaines de millions d’indemnisation avec beaucoup de jeunes qui ont été grièvement blessés sur les attentats du 13 novembre.” Pour les associations, une éventuelle participation de l’État est trop incertaine.