27/09/2016
Cette statistique a été établie par l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS). Dans son rapport, l’organisme sous tutelle du ministère de la Santé précise que les motifs sont variés: 58,5% des agressions concernent la prise en charge des patients, 12,1% une trop forte alcoolisation des patients et 11,6% un temps d’attente jugé trop long.
Ces actes sont souvent classés sans suite: sur les plus de 14.500 signalements enregistrés en 2014, seuls un peu plus de 2.200 ont donné lieu à un dépôt de plainte.
26/09/2016
Insultes quotidiennes, agressions physiques… Un rapport officiel dresse un constat édifiant des violences et incivilités, notamment aux urgences. Reportages, interviews, infographies : retrouvez notre dossier.
«On ne peut pas dire qu’il y a plus de violences (à l’hôpital), mais leur origine ou leur forme a changé». C’est ce qu’affirme l’Observatoire national des violences en milieu de soins (ONVS), un organisme sous tutelle du ministère, dans son dernier rapport annuel (2015). «Ce qui augmente est l’aggravation du sentiment d’insécurité ressenti par les personnels de santé. La tolérance face à des violences dont les causes sont parfois mal identifiées ou à des violences gratuites est devenue très faible».
Le rapport liste les principaux motifs de violence. Si les reproches relatifs à la prise en charge constituent le premier reproche (avec plus de 58 % des motifs de violence observés), suivent l’alcoolisation (12%) et le temps d’attente jugé excessif par les patients (11,6%).
Dans la répartition des signalements d’atteinte aux personnes réalisée par l’ONVS, les injures, insultes et provocations apparaissent en première ligne avec 36,7% des cas. L’ONVS note sobrement qu’aux urgences, «les agressions verbales sont quotidiennes et les agressions physiques nombreuses».
(…) Le Figaro