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Le signalement aux autorités compétentes reste la meilleure solution pour les entreprises confrontées au comportement suspect d’un salarié. Face à un salarié en voie de radicalisation potentiellement violente, les entreprises se trouvent bien souvent démunies. Entre inaction et sur-réaction, les managers ont parfois quelques difficultés à adopter une position adéquate.


« Dans tous les cas, il faut laisser le soin aux services de police d’évaluer son comportement, conseillent les autorités compétentes en la matière. Mais l’entreprise ne doit pas, pour autant, rester les bras ballants : comme chaque citoyen, elle ne doit pas hésiter à signaler tout individu ou situation qu’elle considère comme suspect. »

Pour cela, plusieurs choix s’offrent à elle : appeler le numéro vert dédié (0800 005 696), remplir un formulaire de signalement disponible sur le site du ministère de l’Intérieur , en parler à la préfecture dont elle dépend, ou avertir les éventuels contacts qu’elle peut avoir au sein des services de renseignement, si son activité la conduit à disposer de tels interlocuteurs dans son carnet d’adresses. « En cas de doute, il ne faut pas s’abstenir, recommandent les autorités. Que les entreprises se rassurent : un signalement n’entraîne pas une inscription automatique sur le fichier des services de renseignement. Plus de la moitié des cas signalés sont d’ailleurs abandonnés et, dans ce cas précis, il n’y a aucune conséquence pour la personne mise en cause. » […]

Les Échos

Merci à Dura Lex

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