Fdesouche

Démocratie. Dans un article du Financial Times rapporté par Le Lab d’Europe 1, Nicolas Sarkozy explique quels seront ses premiers actes en tant que président s’il était élu en 2017. Il proposerait un “nouveau traité” européen sur lequel les Britanniques seraient invités à se prononcer. Une “opportunité” pour eux de bien choisir, cette fois-ci…

Dans l’esprit de tous les souverainistes français, Nicolas Sarkozy a déjà un casier judiciaire trop rempli. En 2005, la France votait “non” au référendum sur la Constitution européenne. Deux ans plus tard, la ratification par la France de Sarkozy du Traité de Lisbonne piétinait le résultat de ce vote. Selon des propos de l’ancien président dans la presse britannique, repérés par Le Lab, il aurait dans l’idée de réitérer. Devant des chefs d’entreprise, il a en effet expliqué ce à quoi il consacrerait les premières heures de son quinquennat s’il était élu en 2017.

Un déplacement à Berlin pour y rencontrer Angela Merkel, et lui proposer une première version d’un “nouveau traité” européen. Et sans escale, un autre déplacement à Londres : “Je dirai aux Britanniques : ‘Vous êtes sortis, mais nous avons un nouveau traité sur la table donc vous avez une opportunité de voter à nouveau. Mais cette fois pas sur la vieille Europe, sur la nouvelle Europe. Voulez-vous rester ? Si oui, tant mieux. Parce que je n’accepte pas de perdre la deuxième plus grande économie de l’Europe alors que nous sommes en train de négocier avec la Turquie pour son adhésion. Et si c’est ‘non’, alors c’est un vrai ‘non’. Vous êtes dedans ou vous êtes dehors'”.

Ces propos ressemblent mots pour mots aux menaces de Juncker à l’encontre des citoyens britanniques avant le vote sur le Brexit, qu’aucun pronostiqueur n’avait vraiment prédit. “Dehors, c’est dehors”, lançait le Luxembourgeois. Apparemment, pas vraiment…

Valeurs Actuelles

Fdesouche sur les réseaux sociaux