Le compagnon de la femme enceinte de huit mois, suspecté de lui avoir infligé de terribles coups à Maromme, a été mis en examen hier au palais de justice de Rouen et incarcéré. Par jalousie, il l’aurait notamment frappée avec une ceinture et un haltère de plusieurs kilos.
Pourquoi la jeune femme enceinte de huit mois a été « massacrée » par son compagnon à Maromme, près de Rouen ? Après 48 heures de garde à vue, les policiers de la Brigade criminelle et la justice en savent désormais plus. […] Le suspect, qui aurait reconnu les faits pendant ses interrogatoires, aurait sauvagement frappé sa compagne par jalousie. « C’est quelqu’un qui est très jaloux, un jaloux presque maladif, confie une source judiciaire. Il pense que sa copine a quelqu’un d’autre dans sa vie, qu’elle le trompe. Il pense aussi qu’il n’est peut-être pas le père de l’enfant qu’elle portait. Alors, dimanche soir, ils se sont disputés et il s’est acharné férocement sur elle. »
Steevy B. l’aurait brutalisée en utilisant ses poings, mais aussi à l’aide notamment d’une ceinture et d’un haltère pesant plusieurs kilos. Des expertises médicales complémentaires ont été demandées pour permettre de déterminer si les traces peuvent correspondre à ces objets. L’intérimaire de 19 ans, qui n’a qu’un seul antécédent sur son casier judiciaire pour une affaire de stupéfiants, avait déjà frappé sa compagne par le passé. « Il ne l’a jamais cognée comme il l’a fait dimanche, mais il lui avait déjà mis des claques », poursuit la même source. Pendant sa garde à vue, il aurait expliqué aux enquêteurs de la Sûreté départementale avoir été pris « d’un coup de folie », avoir « pété les plombs ».
Depuis ce lundi, l’étudiante de 20 ans lutte contre la mort au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen. Enceinte de huit mois, elle a été admise aux urgences « dans un état pitoyable, le visage tuméfié, le corps couvert de bleus ». Devant l’état de santé critique de la future maman, les médecins ont dû procéder à une césarienne pour sortir le nourrisson du ventre de sa mère. « Ils ont dû réanimer le petit garçon. Il est resté 15 minutes en arrêt cardio-respiratoire », indique une source proche des investigations. Selon nos informations, leur état de santé est toujours critique, mais stabilisé. La mère de l’enfant a été plongée dans un coma artificiel. Le corps médical refuse de s’exprimer sur un pronostic, mais s’interroge déjà sur les éventuelles séquelles pour l’enfant et sa mère. […]
Merci à Reumun