L’invasion migratoire s’alimente à trois sources: les installations légales de nouveaux arrivants ; les installations illégales ; et les naissances qui interviennent sur le sol français dans les familles issues de l’immigration non européenne.
Les installations légales s’élèvent depuis plusieurs années à environ 200.000 par an. Les illégales à au moins 50.000 (50.000 est le nombre annuel des demandeurs d’asile déboutés, qui ne sont jamais expulsés). Quel est le nombre des naissances issues de l’immigration ? Un document produit chaque année par un organisme dépendant du ministère de la santé donne la réponse (voir pages 63 à 67).
Il se trouve en effet que les personnes de race africaine et arabe sont susceptibles d’être atteintes par une maladie grave d’origine génétique: la drépanocytose. Les personnes des autres races ne sont pas concernées par cette maladie (signalons au passage que ce type de particularité génétique est une preuve de l’existence des races ; voir cette chronique ).
La drépanocytose étant une maladie grave, un dépistage est effectué par les hôpitaux chez tous les nouveaux nés dont l’un des deux parents au moins est noir ou arabe (y compris, donc, lorsqu’il s’agit de naissances dans un couple « mixte »). Le rapport annuel de l’organisme chargé des dépistages à la naissance donne le nombre total des dépistages effectués : ce nombre est à peu de choses près égal au nombre des naissances issues de l’immigration non européenne.
Le nombre des dépistages présente deux différences avec le nombre exact des naissances issues de l’immigration (qui lui n’est pas connu). En effet le dépistage concerne également les populations issues des territoires et départements Français d’outre-mer et ne s’applique pas en revanche aux immigrés d’origine asiatique. Pour déterminer le nombre exact des naissances en métropole issues de l’immigration non européenne, il faudrait donc pouvoir déduire du nombre des dépistages les naissances dans les familles originaires de l’outre-mer et y ajouter les naissances dans les familles asiatiques, ces deux nombres n’étant pas connus.
Cependant, les deux populations présentes en métropole présentant des effectifs comparables (500.000 chacune selon les chiffres cités habituellement), on peut considérer que les naissances issues de l’outre-mer (qu’il faudrait déduire) et les naissances asiatiques (qu’il faudrait ajouter) sont également d’importance comparable : de sorte que le nombre des dépistages de la drépanocytose donne une mesure très proche du nombre des naissances issues de l’immigration non européenne.
Ces précisions données, quels sont les chiffres (il s’agit ici des chiffres de la métropole, étant entendu que les Dom-Tom ne sont pas confrontés à des flux importants d’immigration) ?
Premier chiffre. En 2015, en métropole, 295 951 nouveaux nés ont été dépistés, soit 38,85 % du total des naissances (761 841). Autrement dit les naissances issues de l’immigration non européenne ont été en 2015 en métropole de l’ordre de 300.000, soit près de 40 % des naissances totales.
Deuxième chiffre. Le nombre des dépistages en proportion des naissances totales varie sensiblement d’une région à l’autre : il est par définition plus élevé dans les régions où les populations issues de l’immigration sont nombreuses. C’est ainsi qu’en Bretagne, région la moins concernée, il n’est que de 8 %. Il atteint 52 % en PACA. Le record est détenu par la région Ile-de-France, où les dépistages ont été effectués sur 73,4 % des nouveaux nés. Autrement dit, en Ile-de-France, près des trois-quarts des nouveaux nés sont issus de l’immigration non européenne.
Dernier chiffre. Le nombre des nouveaux nés dépistés en métropole, et donc le nombre de naissances issues de l’immigration, ne cesse d’augmenter. En 2006 il était de 214.181 et représentait 27 % des naissances. En 2015, comme on vient de le voir, le nombre des dépistés représente 38,85 % des naissances totales.
200.000 installations légales. Au moins 50.000 illégales. 300.000 naissances… Soit un total de 550.000 (duquel il convient de déduire les quelques départs du territoire et les décès ; voir cette chronique).
Le grand remplacement se poursuit donc, de façon accélérée… Comment, muni de ces chiffres, pourrait-on de bonne foi le nier ?
Suite et commentaires sur Le Blog de Paysan Savoyard