(…) L’adjointe au maire explique ensuite que le quartier de La chapelle, où surviennent nombre de ces rixes, est en proie à une des plus fortes natalités de Paris, avec 35.000 habitants dont la moitié ont moins de 25 ans.
Le secteur est enclavé avec des chemins de fer à l’Est, à l’Ouest et un métro aérien au sud. Cette disposition urbaine, associée à une faible mixité sociale et une forte population issue de l’immigration fragilise le quartier.
Depuis 2014, des solutions ont été apportées pour rompre avec la rivalité qui anime les enfants terribles du 18 et 19e arrondissement.
Maya Akkari énumère :
“Nous avons créé une coordination jeunesse, sécurité, politique de la ville et scolarisation entre les arrondissements. Nous avons organisé des voyages avec le 19e. On a participé à des actions communes, comme le collège enfant Max Dormoy ou l’association Capoeira Viola.”
Bien que des actions ponctuelles puissent endiguer sporadiquement ces affrontements, les inégalités sociales qui sévissent à La Chapelle perpétuent ce que Maya Akkari appelle “un besoin d’exister”.
(…) L’Obs